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ToolBox Booking

Conseils artistiques et booking

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Qui sommes nous

Toolbox Booking est une société de conseils artistiques et booking basée à Bruxelles, Belgique. Créée en 2018 par son gérant, Benjamin Fournet, Toolbox Booking se veut avant tout être un facilitateur d’accès aux scènes du monde entier pour des artistes en développement ou confirmés, essentiellement, français et belges.

Benjamin Fournet a débuté sa carrière en Angleterre (programmateur du BRASS DURHAM INTERNATIONAL Festival pendant 2 ans), et surtout pendant plus de 8 ans en tant que bookeur chez Pyrprod et co-programmateur de l’Oeno Music Festival. Au sein de cette société dijonnaise, il eut en charge l’ensemble du catalogue de booking incluant Tryo, La Rue Ketanou, Archimède, Ours et sut construire un roster international (Black Uhuru, Heymoonshaker, Vandaveer), autant que développer de jeunes artistes français aujourd’hui multi disques d’or (Gauvain Sers, Boulevard des Airs).

Philosophie Au fur et à mesure de la transformation des métiers de la musique, un point très important lui est apparu. Un projet artistique n’a que de succès si elle est portée main dans la main entre les acteurs entourant les artistes. Aujourd’hui, Toolbox Booking est une structure permettant une vision indépendante sur des projets artistiques qui ont besoin d’être accompagnés et entourés dans un développement national ou international.

Ils nous font confiance

Projets

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Carpenter Brut

Heavy French Touch

Carpenter Brut, artiste synthwave, darksynth, peu importe le flacon après tout. Il est l’auteur de Trilogy en 2015, est apparu sur les bandes originales de Hotline Miami 2 et The Crew, et aujourd’hui, signe Leather Teeth. Ce premier album l’amènera sur les scènes du monde entier dont Coachella, Osheaga, Rock en Seine, Primavera Sound, etc.

Carpenter Brut, artiste synthwave, darksynth, peu importe le flacon après tout. Il est l’auteur de Trilogy en 2015, est apparu sur les bandes originales de Hotline Miami 2 et The Crew, et aujourd’hui, signe Leather Teeth. Un album court. Sec. Un “délire, comme sur les bons vieux albums de métal, Master Of Puppets en premier. 32 minutes de son, huit titres. Les gens peuvent le mettre en boucle si c’est trop court”. Une tournée pour le présenter l’amènera bientôt aux quatre coins du monde : à l’Olympia (Paris), Koko (Londres) la veille, au festival californien Coachella, au Hellfest (Clisson), au festival Beauregard, sans oublier l’Allemagne, le Canada, la Finlande, l’Espagne…

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Fugu Mango

Pop World / Belgium

La genèse d’un projet musical se trouve parfois dans les détails, le hasard, les planètes qui s’alignent. En 2011, les frères Lontie (Vincent et Jean-Yves) se retrouvent à Rock en Scène. Le concert de THE STREETS et l’after archi groovy du festival leur envoient des signaux forts. « On va faire un projet qui fait danser les gens à la première note. Full Live !

Let’s start from scratch !

Habitué à faire de la pop et du rock depuis 10 ans, c’est vers les sonorités africaines que le projet se dirige (influencé par des voyages répétés au Cap Vert et au Maroc). Mais pas que. La Belgique reste le pays de la pop. Le mélange est archi efficace. Les influences vont de Graceland de Paul Simon, à Whitest Boy Alive et Danyèl Waro pour les percussions et le chant. La découverte d’instruments plus insolites et mystérieux les uns que les autres finissent par donner le SON au projet.

Les premiers concerts font mouche. Des dates aux Nuits du Botanique (avec JUNGLE), à DOUR, en Flandre, au MAMA... La réputation de meilleur groupe live du royaume est lancée. L’expérience FùGù MANGO devient réelle, palpable. Chaque concert se termine en transe, pour les artistes et surtout le public. Un EP voit le jour, comme une carte de visite.

Le groupe signe son premier album (« Alien Love ») un an plus tard.

Invités dans beaucoup d’events et festivals, tels que EUROSONIC NL, PRINTEMPS DE BOURGES, PALEO FESTIVAL, DOUR FESTIVAL (3x), INmusic CROATIE (avec DJANGO DJANGO), NUITS ZEBREES, des dates avec SINKANE & GUTS, à Venise... Le groupe continue son trip, musical et géographique.

Après 3 ans de tournée et plus de 200 dates, le moment est venu de faire un break. Nourri d’un voyage magique de 6 mois au Rwanda, le groupe se projette davantage encore dans les influences d’Afrique centrale, et de l’Afrique de l’ouest. L’idée de proposer des collaborations apparait une évidence. Tout n’est pas encore fini, 2020 leur a offert beaucoup de temps et les frères Lontie l'ont mis à profit. Un premier featuring avec KANDY GUIRA (Burkina) est déjà dans la boîte. La suite arrive avec le leitmotiv de faire danser le public. Pour célébrer dignement leurs retrouvailles avec le public.

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Bandit Bandit

Rock / France

Bandit Bandit, c’est le nouveau groupe qui vient vous prendre en otage pour une virée dans les contrées d’un rock noir et sauvage.

Tous les deux issus du milieu rock, mais d’horizons différents, ces deux voyous se sont cherchés et trouvés un peu à la manière de Bonnie & Clyde, avec un penchant certain pour le vice et le rock avec un grand R.

Ce duo, ce duel, mi-aimants, mi-amants, se complète de manière limpide. Nourris par leurs aînés Bandit Bandit c’est du rock actuel teinté de sonorités psyché, acidulé de riffs bien sentis et de mélodies lancinantes. Les guitares, bourrées d’effets sont autant évasives que brutales et les rythmes ainsi que les percussions ont un penchant certain pour un psychédélisme à la frontière du tribal. La polyvalence de leurs textes, autant en français qu’en anglais et donc autant dans l’énergie que dans la poésie, permet au groupe d’alterner entre ferveur et tendresse avec leur deux voix qui s’accordent toujours en harmonie dans une certaine forme de noirceur et de sensualité. Leur single « Maux » en est la parfaite démonstration et reflète bien l’ADN du groupe.

À l’oreille, vous y retrouverez très certainement du Black Rebel Motorcycle Club, du Black Angels, du Grand Blanc autant que Serge Gainsbourg, à ceci près que Bandit Bandit arrive à créer son propre univers en maniant la langue française là où d’autres sont peu à la faire de cette manière.

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Charlie Faron

Retro / Vintage

Charlie Faron, 23 ans, 1,84m d’élégance brute, a la moustache fine, le regard ténébreux et les délicatesses d’un dandy fin de siècle.

Quelque chose du jeune Marcel Proust tel que portraituré par Jacques-Emile Blanche en 1892. Sauf que Charlie vit en 2020 et que son allure androgyne, hiératique, racée, est comme un pied-de-nez à l’époque, plutôt acquise à l’urbain et aux codes afférents. Charlie, lui, porte des manteaux longs et les cheveux itou. Des foulards en soie et des Borsalino. Il prône « l’indispensable retour du lyrisme, du romantisme, de la poésie, du beau ». Chez lui, ça n’a rien de doucereux. Sa définition du beau est proprement baudelairienne, qui invite « au sensuel, au charnel, au sexuel ». Il n’est qu’à voir les dessins qu’il publie sur Instagram : pas fleur bleue pour un sou. Plutôt osés, licencieux, libertins. Où est Charlie ? Là où la beauté s’encanaille, flirte avec l’impudence, se déprave à l’envi !

En musique c’est pareil : on le sent tout à son bon plaisir, cet esthète, quand d’une voix suave et nonchalante, dans sa chanson « Claire », il exhorte ladite à ne surtout pas s’attacher (à lui). « Claire, on n’est pas là pour s’aimer » répète-t-il en boucle avant de conclure : « Que ce soit clair ». La musique est aussi dansante que le message est vachard. D’où procède d’ailleurs le tour de force : on dodeline, on se dandine, alors que lui clarifie on ne peut plus froidement la relation qui l’unit à elle. Est-ce donc cela qu’il appelle « romantisme » ? Chez lui c’est d’abord une attitude. Celle, altière, d’un Lamartine. Mais on ne saurait écrire en 2020 comme au 19ème siècle : « Je veux à tout prix éviter le côté cul-cul la praline du français chanté où beaucoup d’artistes s’enferrent. Ce qui m’intéresse, c’est de ramasser un maximum de sens dans une formule laconique, en travaillant sur l’euphonie et l’épure ». Même parti-pris quant aux mélodies : « Je les veux directes, acérées. Une bonne ligne de chant, ça doit prendre deux heures de boulot tout au plus ; si on y passe trop de temps, c’est que le fruit est pourri ».

À la production, l’excellent et très convoité Pierrick Devin (Phoenix, Lomepal, Nekfeu…) achève d’amener plus encore la musique de Charlie vers les heureux rivages de la french touch. «Emmène-moi » doit pouvoir trouver grâce aux oreilles des traders de la City comme à celles des lolitas d’Osaka. Tout l’esprit français souffle là ! Mais quand on lui demande, à Charlie, quel décor conviendrait le mieux selon lui à ses chansons, il répond sans ambages : « une plage à Calvi ». Et commentdéfinirait-il sa musique ? « Rétro, vintage. Mais actualisée par son côté club. Quand je travaille, je puise volontiers dans des samples de funk, de disco house… Je suis resté bloqué dans les nineties en fait ; j’assume cet héritage ».

Comme il assume de chanter ses tribulations érotiques. Dans une langue bruissante, épicée, Charlie chante le magma des corps en fusion, enlacés, enchevêtrés, parfois même littéralement explorés : « Que nos corps partent en spéléo, j’suis pas géolo, mais je veux voir tes couches internes » ose-t-il, hostile à toute mièvrerie, dans « Mille fois ». Chantre des étreintes éphémères et des convulsions extatiques, il a aussi ce genre de formule incisive : « Ça pue l’amour » (« Corps velouté »). Autant dire que ses polissonneries picturales ne forment pas un continent à part ; la même érotique solaire, légère, parfois même truculente, prévaut dans ses chansons : comment ne pas rire quand, d’une voix aussi lascive que son coup de crayon, il enjoint son phallus, dans « Dresse-toi », à tenir le cap et rester vaillant : « Vas-y, dresse-toi, vas-y encore une fois », psalmodie-t-il sur un beat qui invite délibérément aux joyeusetés d’ardents va-et-vient. « L’art n’est jamais chaste, disait Picasso. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art ». Dont acte. Au grand maître, Charlie emboîte le pas.

Il se lâche d’autant plus dans ses oeuvres qu’il est parfois sous pression dans sa vie d’entrepreneur. Car Charlie ne fait pas que chanter ; il a créé sa marque de vêtements et d’objets pour la maison : « Encré ». Alors il dessine, il brode, tient boutique à Paris, dans le quartier du Marais, et à Lyon, gère une équipe de huit personnes, négocie des contrats, assure le suivi des commandes, la gestion des stocks, etc. À 23 ans, le jeune prodige hyperactif slalome avec une énergie déconcertante entre ses différentes activés. Un pied dans la mode, l’autre dans la musique. La finesse de son trait, dont témoignent ses broderies (vêtements, coussins) et autres supports (vases, assiettes peintes à la main, bouteilles isothermes), on peut l’admirer aussi sur ses mains, ses bras. Observant ses tatouages, on repense d’ailleurs à la gracilité des dessins de Cocteau, avec qui il partage une véritable frénésie touche-àtout.

Maintes fois des Japonais, passant devant sa boutique, ont shooté Charlie, qui s’est toujours prêté de bonne grâce aux objectifs nippons. L’artiste polymorphe les intrigue, les captive. Après tout c’est l’esprit français qu’il incarne ! La classe cocorico ! On ose cette question : se voit-il comme un influenceur ? « Aucunement. Je m’en fiche comme d’une guigne ». On aurait dû s’en douter : un vrai dandy ne travaille qu’à son propre style, surtout pas à celui des autres…

Drôle d’oiseau, quand même. On en vient à se demander dans quel genre d’endroit il peut vivre. « Là, je viens de me trouver un appart dans le Marais. C’est bobo mais je m’en fous : j’en suis un. Plus tard en revanche, j’habiterai une maison en forme de femme allongée. J’en ai déjà dessiné tous les plans. Un grand saule pleureur fera office de chevelure. Et une larme coulera de son oeil pour marquer le commencement d’un filet d’eau qui grossira crescendo jusqu’à la piscine en contrebas ». CF, comme Charlie Faron. Ou Créateur Fou.

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